et que pour toi je meurs, et que pour toi je tue, poto. (caio)

Au moment où il donne le premier coup, il n’est pas conscient de ce qu’il fait. Quand il reçoit son premier coup, il se demande comment il en est arrivé. Ça s’est passé trop vite. C’est arrivé d’un coup. La soirée avait pourtant bien commencé, si on recule le temps de plusieurs heures. Giacomo comme à son habitude, il a eu du mal à se lever. Il a pesté d’ailleurs lorsqu’il a entendu le réveil sonné. Il a pesté, mais il s’est levé à la première sonnerie. Pas le choix, sinon il se rendort et c’est fini. Il se connait le gosse, il sait comment il est. Avant toute chose, il fait couler un café, rapidement. Parce que sans cela, il ne démarre pas. C’est son carburant à lui, sa manière de bien commencer une journée. A l’heure où il se lève, il n’y a encore personne de réveiller. Quoi qu’il en soit, pendant que sa drogue matinale coule, il file prendre une douche. Il prend le temps d’allumer la musique, moyennement fort, il n’oublie pas qu’il a des colocs. Mais il a besoin de tous les éléments nécessaires pour être de bonne humeur. Il ne tarde pas à sortir de sa douche, il se brosse les dents avant de sortir de la salle de bain. Puis serviette autour de la taille il se dirige vers sa chambre. Il s’habille rapidement voyant l’heure défiler sur son téléphone. Il doit être au garage dans trente minutes. Son lieu de travail, peut-être le seul endroit où il est à l’heure. Il file dans la cuisine, prend son café dans un petit thermos qu’il commence déjà à boire et il sort de l’appart, toujours personne de réveillée. Bizarre, mais pas impossible. Il n’est que huit heures du matin, un samedi. Tout le monde n’a pas besoin de se lever aussitôt, c’est le week-end. Enfin, pas encore pour Giaco. Sourire aux lèvres lorsqu’il arrive au garage, ce n’est pas qu’un simple métier. C’est ce qu’il aime. Alors, il est plutôt content quand il bosse. D’ailleurs il a hâte d’avoir son propre garage, mais bon, ce n’est pas pour tout de suite. Aujourd’hui, il ne travaille que le matin et les heures passent à une vitesse, que lorsqu’il voit que c’est l’heure de partir, il a l’impression de ne pas avoir fait grand-chose. Et alors même qu’il avait l’impression d’avoir quitté son domicile, qu’il y retourne déjà. Il ne prend pas le temps de dormir, il file dans sa chambre, après avoir salué une de ses colocs qui était dans la salle. Il se déshabille rapidement avant de se jeter dans son lit. Se reposer pour la soirée qui l’attend. Une sortie entre pote, rien de bien spécial, mais il ne voulait pas être crevé et voulait profiter au max. Vingt- deux heures, il se retrouve au bar du dorian gray. Et quelques heures plus tard, il se retrouve pris dans une bagarre. Pour une fois, ce n’est pas lui le responsable. Il ne sait pas vraiment ce qu’il s’est passé. Il sait juste s’y être immiscer après avoir vu son pote Caio pris à partie par des gars. Il sortait de la boîte, un peu déchiré faut l’avouer, prêt à prendre un taxi pour retourner chez lui, puis il a vu la bagarre, au départ il n’y portait pas trop d’intérêt, jusqu’à ce qu’il aperçoit son colocataire dans le conflit. Il n’a pas hésité une seconde avant de rebrousser chemin et de se diriger dedans, sans rien dire. Juste un regard partagé avec son ami avant de lancer son premier coup.